Mais pourquoi donc est-ce que Huaraz, ville du nord, est appelé la petite Suisse du Pérou ? Tout simplement parce qu’on y trouve beaucoup de montagnes et que tous les sud-américains pensent qu’en Suisse nous vivons tous à 4000m d’altitude. C’est l’occasion de vous parler un petit peu de l’image de la Suisse ici.
Contrairement à ce qu’on pourrait y penser, notre petit pays est bien connu en Amérique du Sud. On connaît bien sûr les montres et les chocolats qui s’exportent très bien mais il y a quelques originaux. Par exemple, il y a dans beaucoup de grandes villes des hôpitaux ou des cliniques suisses (avec les mêmes prix qu’en Suisse ;). On trouve également beaucoup de cafés et de restaurants suisses (mais qui n’ont souvent rien de suisse). Autre exemple, la charcuterie de la marque « Suiza » qui est la principale du Pérou.
La Suisse a en Amérique du Sud une très bonne image de qualité et surtout de fiabilité, ce qui est rare dans la région.
Bref, cela n’était pas la première fois que l’on entendait une comparaison avec la mère patrie et nous avons été agréablement surpris. On ne retrouve pas encore les petits chalets mais la ville est effectivement entouré de magnifiques montagnes.
Du côté de l’océan, on voit la cordillère noire, une immense chaîne de montagnes sans neige à cause des vents chauds qui viennent de l’océan. De l’autre côté, on voit la cordillère blanche, une autre immense chaîne de montagnes d’à peu près la même altitude mais qui est quant à elle recouverte de neige. Au milieu de ces deux géantes, c’est un paysage assez incroyable qui s’offre à nous.
Nous profitons des quelques jours à disposition pour faire quelques excursions. Nous faisons un peu d’escalade sur des parois juste à l’extérieur de la ville. Nous allons visiter la fameuse Laguna 69, connue à travers le Pérou pour être la plus belle lagune du pays (ce qui est peut être vrai). Finalement, nous allons également faire une journée de l’escalade sur glace. Et cette journée n’a pas été des plus faciles. Avec la route principale fermée, un presqu’accident avec un camion et un pneu crevé (sans roue de rechange bien sûr, qui a une roue de rechange au Pérou), on se demandait si on allait y arriver mais une fois là-bas, c’était tout bon. L’activité s’est bien passée, on en est sortis vivants et on en a rigolé plus tard autour d’une bière.
Cette sortie à tout de même marquée la fin d’une partie de notre voyage car c’était la dernière « vraie » activité que nous faisions. Le reste de notre court séjour a été consacré à des journées tranquilles et sans prises de tête et sans s’en rendre compte, nous étions déjà à Lima à se préparer à notre retour.
Kilian d’Eternod