Les chutes d’Iguazu…
Une étape majeure de notre voyage, déjà présente sur le premier brouillon de nos plans de voyage, une des sept merveilles naturelles du monde, un passage qui valait certainement le détour.
Notre hostel (le moins cher depuis le début du voyage à un peu moins de six francs suisses par nuit) est étonnamment bien et l’ambiance y est très agréable. Par contre, la chaleur est d’autant plus étouffante maintenant que nous sommes montés aussi haut dans le continent. Rien que le fait de rester assis à l’ombre est un véritable sport.
Nous nous motivons tout de même à faire quelque chose de notre première journée et allons visiter la maison des colibris. Une petite bâtisse en pleine ville qui ne paie pas de mine mais qui nous transporte au milieu de la jungle amazonienne lorsqu’on y rentre. Elle est le refuge de dizaines d’espèces de colibris qui s’y restaurent. On peut vraiment se balader au milieu des colibris qui semblent léviter dans l’air autour de nous, le spectacle est superbe.
Mais si nous sommes venus à Puerto Iguazú en premier lieu, c’est bien évidemment pour voir les chutes. Nous commençons la visite du côté argentin et dès que l’on arrive au milieu de toutes ces chutes d’eau, on se sent propulsé dans les décors d’un film d’aventure. Tout ce fracas, cet immense volume d’eau qui s’écrase, on voit vraiment la toute puissance de la nature en action et l’impression est magique. En se baladant au milieu de ces chutes, nous avons également l’occasion de découvrir la faune du parc naturel, comme les alligators et toutes les espèces d’oiseaux mais aussi les coatis, des espèces de raton-laveurs qui n’hésitent pas à aller chercher dans les sacs à la recherche de nourriture. Le plus impressionnant, cela reste les papillons. Il y en a une quantité incroyable et il suffit de rester immobile quelques secondes pour que deux ou trois viennent nous atterrir sur les mains, le dos ou la tête.
Le lendemain, c’est reparti mais du côté brésilien. On est alors plus dans les chutes mais à l’extérieur et c’est là que l’on se rend vraiment compte de l’immensité du site. Avant de rentrer, nous passons dans le parc des oiseaux où nous pouvons même rentrer dans certaines des volières et voir toutes ces espèces tropicales qui volent autour de nous, c’est fantastique de voir les toucans et les aras qui se posent parfois à moins d’un mètre de nous.
Il nous reste juste le temps de goûter les meilleurs empanadas dans une petite roulotte sur le côté de la route et de faire l’expérience de notre première tempête tropicale et nous sommes déjà répartis vers de nouvelles aventures.

Kilian d’Eternod

Catégories : Voyage

2 commentaires

Patrick et Anne-Catherine · 12 avril 2018 à 20:25

Magnifique ! Il ne manque que les colibris !

Roxane Pangaud · 12 avril 2018 à 18:32

Sympa la mygale!!

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