Calama, la dernière étape de notre passage au Chili, une ville qui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est peut être la plus grande mine de cuivre du monde à proximité. Ça tombe bien, c’est justement la raison de notre visite. On a quand même le temps de nous balader dans la ville et de faire un petit tour au cinéma mais l’élément marquant de cet arrêt restera tout de même la mine de Chuquicamata.
L’entreprise étatique qui la gère, Codelco, offre des visites et donc nous avons sauté sur l’occasion. La première chose que nous visitons est l’ancienne ville des mineurs. Un complexe énorme qui a été construit pour accommoder les mineurs qui travaillaient dans la mine juste à côté. On y retrouve des avec cinéma, parcs et boutiques en tout genre. Cela a été la première à importer le Coca-Cola au Chili, un fleuron économique à l’époque. A l’époque oui, car elle n’est plus qu’une ville fantôme dorénavant. Les derniers habitants l’ont abandonné en 2009, il devenait trop dangereux d’y vivre. Il y règne une atmosphère étrange, tout semble vieux mais pas tellement. La ville est énorme même si maintenant la moitié de celle-ci est ensevelie sous les gravats mais tout est tellement vide. On se croirait bien dans un film post-apocalyptique.
Le prochain arrêt est la mine en elle-même et c’est là qu’on se rend compte de son immensité : 5km de long sur 3 de large et 1, 1 de profondeur. C’est gigantesque ! Les gros camions de 15m qui transportent le minerais en haut de la mine apparaissent minuscules lorsqu’on les voit tout au fond. Ce sont des milliers de tonnes qui sont remontées chaque jour et dont les déchets iront s’empiler sur les collines alentours. C’est une immensité que, même lorsqu’on se trouve en face de sa représentation physique, on n’arrive pas à se représenter…
Une belle façon de terminer notre voyage au Chili, le troisième pays que nous traversons au fil de notre voyage. Maintenant direction la Bolivie !

Kilian d’Eternod

Catégories : Voyage

3 commentaires

Nidegger-Ruffino · 29 avril 2018 à 17:03

Magnifique!

Geraldine · 26 avril 2018 à 18:48

Oui oui la Bolivie maintenant !

Olivier · 26 avril 2018 à 14:39

Je salue la régularité de tes écrits qui restent un plaisir à parcourir. Bisous

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